Les oiseaux sont merveilleux sur tes lèvres rouges
Tu arbores les masques dont nous avons besoin
Je devinais la mort
Elle s’était lovée au profond de moi
En bonne chienne fidèle
Je l’ai chassée avec ingratitude
Elle est partie sans pleurer avec une petite valise
Ma chambre était un tombeau pour la mort qui est partie
La tombe de la mort est son absence
La mort n’est pas vivante
Elle est toujours la même sous ses déguisements
Parce qu’elle n’est rien
La mort n’est rien
Je te regarde mon amie
Je me délecte à tes masques tes déguisements
Aux processions singulières sur ton visage
Sous le défilé des apparences
Je te vois vivre mon amie je te vois vivre
Dans notre chambre chaude veloutée
Lumineuse voilée