Michel Rocard nous a quittés. Nous le regrettons déjà. Sans que nous soyons toujours d’accord avec lui, il nous a servi de boussole pendant plus de cinquante ans. Nous l’avons rencontré au P.S.U..
Il était, après Pierre Mendès-France, le leader de la deuxième Gauche, celle qui se veut réaliste et moderne, la révolution étant pour un temps impossible.
Manuel Valls est son héritier. Mais la difficile phase actuelle le rend plus proche de son autre maître, Clemenceau, l’autoritaire briseur de grèves.
Il est à espérer que Valls retrouve bientôt et pleinement le modèle offert par Michel Rocard.