Le Nô de Guy Dhoquois est bien intéressant. Peut-être par modestie il adapte mais se refuse à dépasser le texte primitif.
La logique de celui-ci refuse l’émotion et la passion.
Elle refuse le singulier au profit du particulier, le particulier au profit du général; le général au profit de l’essentiel, l’essentiel au profit de la Voie et de la Vertu.
La voie est active. Elle est immanente. Elle est radicalement immanente. Pour qui ne la connait pas, elle apparait comme un non-agir. Elle est un principe qui ne porte que sur les principes.
Si tout est en place, essentiel est le non-agir.
Le but n’est pas l’action, mais le résultat harmonieux, si possible sans action.
Signé : T.W.R.
P.S. : Une idée personnelle : qui connait la voie du Tao ne connait pas le Tao. Parce que le Tao est une voie.
2°P.S. : Guy a utilisé, comme texte de départ, le Tao-tö king attribué à Lao-tseu, traduit en français par Liou Kio-hway, publié dans la collection Folio-sagesses par Gallimard, Paris.
3°P.S. : Le texte utilisé ne met pas en avant la célèbre opposition entre Yin et Yang, le féminin et le masculin, le passif et l’actif, le froid et le chaud …
4°P.S. : Pour G.Dhoquois la France est la Chine du monde occidental, son pays du Milieu et pas seulement pour son goût pour la gastronomie, peut-être surtout par son sens de l’Etat.