Un homme allait mourir avec toute sa tête
Il réunit sa famille et ses amis :
« Notre vie comme toute existence humaine
Est la rosée matinale qui disparait au premier soleil
Les gouttes de pluie qui tombent sur la rivière
Un éclair qui sillonne le ciel
Notre vie est le bâton qui fend l’eau
Et se retire sans laisser de trace
Un peu d’huile qui brûle
Un torrent qui court sans s’arrêter
La vie humaine est fugace furtive
Ayons-la en compassion »
Là-dessus le vieil homme mourut