A.B.I. XVIII date du I9 / 10 / 2016.
Je dois avouer que j’éprouve une légère angoisse à l’idée d’aborder la conclusion de mon premier livre, « Pour l’Histoire », de peur qu’elle soit encore plus compliquée que l’introduction.
En fait cette conclusion je l’appelais « extroduction » parce qu’à la conclusion, qui clôt et qui ferme, j’opposais l’extroduction qui ouvre et prolonge. Le terme « extroduction » a été inventé par le génial et fantasque Fourier.
En exergue je plaçais : » L’homme est un dieu douteur ». L’être humain est selon moi un petit dieu, certainement pas Dieu, « le petit dieu de l’univers » selon Goethe dans son Faust… j’ajoutais en note qu’une autre façon d’exprimer la même idée est : « L’homme est un animal douteur ».
Cet exergue de fin renvoyait à celui du début: Dubito ergo ( non ) sum, « je doute, dons je suis, je doute, donc je ne suis pas ».
Ce début presque tonitruant renvoie à une idée fréquente chez moi que souvent nous n’avons pas accès à la meilleure solution, mais à la moins mauvaise.
Je traduis Leibniz : « Notre monde est le meilleur des mondes possibles » par : « Notre monde est le moins mauvais des mondes possibles ».
Je suis tenté d’ajouter : l’homme est un dieu douteux