Le grand A ( de son vrai nom A….. ) est un esprit distingué proche de l’archevêché de Paris. Il voit l’univers sous la forme de prismes qui se composent et se décomposent, mélanges d’acier et de verdure. Il n’est pas peintre, pas le moins du monde. S’il veut s’exprimer en termes philosophiques, il parle de facticité. Il emprunte ce terme à Heidegger. La facticité vient certes de factice, mais elle signifie aussi que les êtres humains sont obligés de se faire, voire de se fabriquer. Ils ne sont pas donnés, ils n’ont rien d’évident. Chez eux le vrai et le faux sont inextricables. L’erreur est nécessaire. la vérité est au mieux superficielle. Au delà de ce champ de décombres, animée par des formes indiscernables, Dieu règne perpétuellement lointain, très humain dans l’échec relatif de sa création. Ajoutons que le grand A est homosexuel, amateur de beaux jeunes hommes.