Le maigre curé suivit les amants
Les vit pénétrer dans la cabane sur roues
Qui suit les troupeaux l’été
Il aperçut leur étreinte précipitée
Pris d’une rage monstrueuse
Il ferma au loquet la petite porte
Saisi d’une force surhumaine
Il tira comme un cheval de labour
Haletant sous sa robe de drap trempé
Entraînant sur la pente rapide la pente mortelle
Les amants désenlacés
Frappant du poing
Les parois de bois