Livre XI : De l’ambition
En ce qui concerne les rites et la musique, les Anciens passent pour des rustres. Je reviens aux Anciens.
Je n’ai plus de disciples. Pourtant j’en ai eu qui excellaient ou dans la pratique de la vertu ou dans l’éloquence ou dans la pratique du gouvernement ou dans la lecture des textes anciens
Je n’aime pas un disciple qui boit mes paroles
J’aime celui qui s’illustre dans la piété filiale
J’ai donné ma nièce au prudent chanteur de l’ode sur le sceptre blanc
J’avais un disciple désireux d’apprendre. Il est mort jeune.
A mon fils mort avant moi, ma dignité m’a contraint d’aller en char à ses funérailles
A la disparition de son meilleur disciple, le maitre s’écria : » Le Ciel a voulu ma propre mort »
S’il y a un homme digne d’être pleuré, c’est bien mon disciple préféré
Les disciples offrent des funérailles grandioses au meilleur d’entre eux. Le maitre affirme que c’est leur responsabilité.