Zi Zou demanda comment servir les esprits. Le maitre répondit : « Si l’on ne sait pas servir les hommes, on ne peut pas servir leurs mânes »
Zi Zou demande ce qu’est la mort. Le maitre répond : « Tant qu’on ne connait pas la vie, on ne connait pas la mort »
Un disciple se tient droit et digne, un autre est brave et audacieux. D’autres se montrent très cordiaux. Le maitre prédit que le courageux ne mourrait pas dans son lit.
Le palais a été incendié. On le rebâtit à neuf. Le disciple Lan Bic s’avance et dit : « Pourquoi ne pas le reconstruire tel qu’il était ? ». Le maitre dit : « Quand Lan Bic parle, chacun de ses mots fait mouche »
« Que fait la cithare de Pa Li dans ma maison ? Je ne supporte pas sa musique agressive. Pa Li a la bravoure, mais ni la sagesse, ni l’humanité. »
« J’ai un disciple qui va trop loin, un autre pas assez. Je n’aime ni l’un ni l’autre »
Un disciple se mit à lever l’impôt pour le compte d’un usurpateur richissime. Le maitre dit : « Je ne veux plus entendre parler de lui »
« Parmi les disciples, j’en compte un qui est lent de la comprenette, un autre qui manque singulièrement de finesse, un qui tombe dans le formalisme, enfin un dernier qui est cavalier et même d’une rare impolitesse »
« Hui Hui a atteint quasiment la perfection en acceptant l’indigence, Zi Goun , toujours mécontent, s’est enrichi en sachant calculer »
Un disciple demanda : « Qu’est la voie de l’homme bon ? » Le maitre répondit : « Celle des Anciens »
Le maitre a dit : « Celui qui parle avec gravité ne porte peut-être qu’un masque »