Livre XII : L’art de gouverner
L’homme qui possède de l’humanité fait effort sur lui-même pour revenir au rituel.
Ne fais rien qui soit contraire au rituel, n’en parle même pas.
Le disciple répond : « Je suis un peu bête, mais je vais appliquer le précepte ».
En public, comporte-toi comme si tu étais en présence d’un invité de marque, au gouvernement, comme si tu célébrais un grand sacrifice.
Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fasse.
L’homme pourvu d’humanité parle peu.
Il n’est pas facile d’agir avec humanité, que dire d’en parler ?
L’homme de bien est sans inquiétude parce qu’il est sans tache.
L’homme de bien fait son devoir sans faillir, traite quiconque avec respect, possède le sens du rituel.
Pour l’homme de bien tous les hommes sont frères entre les quatre mers. Donc il ne se plaint pas de ne pas avoir de frère.
Voit loin celui qui ne se laisse pas influencer par la calomnie.
Gouverner, c’est veiller à ce que le peuple ait des armes, des vivres, ait confiance. Le superflu, c’est les armes. Rien n’est plus important que la confiance du peuple.
L’homme de bien est tel par nature, mais il lui faut aussi la culture.
Un mot lâché ne se rattrape pas.
Nature et culture sont aussi indispensables l’une que l’autre.