L’homme de bien respecte trois phénomènes, les décrets du Ciel, les hommes éminents et les paroles d’un sage. L’homme de peu ne craint pas la volonté du Ciel parce qu’il ne la connait pas, ne respecte pas les hommes éminents, tourne en dérision les paroles du sage
Le premier rang appartient à ceux qui naissent avec le savoir, le deuxième à ceux qui doivent étudier pour l’acquérir, le troisième à ceux qui doivent déployer des efforts surhumains pour l’acquérir. Le dernier rang est tenu par ceux qui n’ont ni intelligence ni volonté d’apprendre
L’homme de bien a souci de neuf choses : bien voir ce qu’il regarde, bien entendre ce qu’il écoute, respirer la bienveillance, la déférence, l’honnêteté, le sérieux. Il demande conseil dans le doute, il pense aux conséquences d’un accès de colère. Dans sa recherche du profit, il garde le souci du Juste.
J’ai vu mettre en pratique la crainte de ne pas parvenir au Bien, la terreur devant le pire comme devant de l’eau bouillante. Je n’ai encore jamais constaté la volonté de vivre inconnu pour rejoindre l’idéal, de pratiquer le Juste afin de répandre sa Voie.
A sa mort, un fameux duc laissait des milliers de chevaux, mais pas la mémoire d’une seule vertu. On garde encore le souvenir de deux frères incapables de rancune.
Confucius tenait aux Odes, aux rites et au juste rapport qu’un père doit avoir avec son fils*
On appelle la Dame l’épouse du prince **
* Paragraphe très résumé
** Paragraphe probablement controuvé. Pour une fois que Confucius parle des femmes…