Nous devons être modeste par rapport à Confucius, qui est, avec le Tao tö-king, quasiment au rang de la Bible dans sa culture propre, sans transcendance monothéiste.
Les grands textes me paraissent relever du « peptimisme », expression d’Emile Habibi, Arabe israélien, mélange d’optimisme et de pessimisme.
Le fait de laisser sa place à l’optimisme fait que celui-ci a tendance à surnager, à l’emporter.
Epoque après époque l’humanité se référe à ces grands textes. ils sont essentiels pour l’éducation comme pour l’instruction.
L’histoire est en elle-même un bienfait fait de bienfaits, mais aussi de maux dont certains sont catastrophiques. Parmi ces bienfaits, le rire. Confucius interdit quasiment le rire. Ce n’est certes pas un rigolo.
Comment éviter les insuffisances et les excès, préludes à des évènements plus graves ?
Revenons une dernière fois ( ? ) à Confucius : « L’homme de bien se prémunit contre trois maux : jeune, la débauche, qui provient du sang et du souffle; à l’âge mûr, la rivalité belliqueuse; vieux, quand tout se tarit, la cupidité »
Ajoutons, contrairement à Confucius, la femme à l’homme, mettons pleinement le féminin dans l’humain, et nous serons d’accord. A peu près ?
Les pièges contre la compréhension humaine sont innombrables. Citons en un : les structures mentales elles-mêmes. Quand Confucius fait cette classification : « Oiseaux, animaux, plantes, arbres », il ne pense pas pour autant que les oiseaux ne sont pas des animaux, que les arbres ne sont pas des plantes.
Continuons le combat !