Trop de femmes sont passives dans l’amour
Sont persuadées qu’il leur suffit d’écarter les cuisses
Elles doivent savoir que leur vagin est un muscle puissant
Qu’il peut embrasser la bite
Comme un boa sa proie
Qui peut devenir suave comme un bonbon fondant
Elles doivent savoir aussi
Que sucer la bite est un art
Qui demande beaucoup de délicatesse
Ceci dit l’amour est une technique mais aussi un miracle
Ces messieurs ont beaucoup de progrès à faire
Trop souvent sont-ils simplistes
Par un beau printemps du siècle dernier
Nous étions une petite bande
A fêter souvent le soir
Nous fêtions la fête
Un soir nous étions quelques-uns
Dans un appartement ami
A fumer et à boire
Au son d’une musique d’aujourd’hui
Vers vingt-deux heures je ressentis une fatigue
Je me retirai dans la chambre principale
Je m’endormis
Une fille vint me rejoindre me réveilla sans le vouloir
Ravissante mulâtresse maîtresse de la maison
Son sexe fut la soirée elle-même
Coloriée bariolée d’alcool de fumée
De lumière vaporeuse au dessus de nos têtes
De rêve et de séduction
Très humide chaude chaleureuse