Er 67

Un jouvenceau auquel ne manquait rien
Sauf le poil au menton
Devint nonne pour aimer une soeur
Le ventre de celle-ci s’arrondit
L’abbesse ordonna que toutes les nonnes
Révèlent leurs parties intimes
Notre garçon essaya de lier
Ce qui lui tenait lieu de fierté
Peine perdue La vision des nonnains
Fesses à l’air comme offertes
Fit sauter le lien
L’abbesse avait promis un châtiment suprême
Mais devant l’émotion et la joliesse du garnement
Elle résolut de le garder pour elle
Peu après le jeune homme s’enfuit
Inconsolable de son amie chassée du couvent
N’appréciant guère le comportement autoritaire
De sa nouvelle maîtresse
Ayant désormais de la barbe

Comme son père et son grand-père
Il se fit maréchal-ferrant
Il retrouva son amour de jeunesse
L’ancienne nonnain mère de leur petit garçon
Ils se marièrent à l’église et eurent une fille
Pas plus parce que comme son père
Le jeune homme pratiquait l’art du coïtus interruptus
Au grand contentement de sa compagne
Qui aimait qu’il jouissât sur elle
L’ancien imberbe portait désormais avec fierté
Une barbe noire et épaisse
L’abbesse ne fit aucune confidence
Sauf peut-être à son confesseur
Qui garda le doux secret de la confession