« Prince, vous voulez dominer et conquérir. Si quelqu’un cherchait des poissons dans les arbres, il échouerait, mais ne ferait aucun mal. Vous, vous suscitez de grands malheurs.
Si vous appliquiez la bienfaisance, tous les officiers de l’empire, tous les laboureurs, tous les marchands, tous les étrangers viendraient vous rendre service, se mettre à votre service ».
Le prince : « Mon esprit est envahi par les ténèbres, je manque cruellement de perspicacité… »
Meng tzeu : »Seul un disciple de la sagesse demeure stable dans la vertu alors même qu’il ne possède pas de biens stables. Sans propriété, les gens ordinaires se permettent toutes sortes de licences, de désordres, d’injustices, d’excès. Les punir, c’est comme prendre le peuple au filet.
Un prince sage distribue et partage les terres de façon à ce que chacun mange à sa faim et ne meure pas de famine pendant les mauvaises années.
J’ajouterai que votre sagesse se répandrait et que vos sujets cultiveraient la vertu sans difficulté. »
P.S. : On remarque que, des même que pour Confucius, j’omets les renseignements historiques et géographiques