Les biens qui sont en nous
Et dépendent de nous
Sont nos vertus
Il est inutile de chercher les biens
Hors de nous
Qui ne dépendent que du Ciel
Nous avons en nous les principes de toute connaissance
Le plus grand bonheur est de s’examiner en profondeur
Pour y découvrir la perfection
Si quelqu’un s’efforce d’aimer et de respecter les autres comme lui-même
La perfection est proche
Auparavant il faut que l’homme ait honte de mal faire
Qu’un prince ait honte d’oublier la sagesse au profit du pouvoir
Lorsqu’un prince impose des travaux à ses sujets
Pour leur bien ils sont contents
Lorsque, pour protéger la vie,
Il l’enlève à quelques-uns
Ceux-ci l’acceptent sans se plaindre
Les sujets d’un empereur véritable sont heureux
Ils acceptent de lui une sentence de mort
L’action d’un prince sage est merveilleuse
Lorsqu’un certain sage vivait en pleine montagne
Au milieu des rochers et des arbres
Allant et venant au milieu des cerfs et des sangliers
Il ne différait pas tellement des sauvages habitants
Ne faites que ce que vous savez devoir faire
Ne faites pas ce que vous savez ne pas devoir faire
Ne désirez pas ce que vous ne devez pas désirer
Les vertueux se forment d’ordinaire
Dans la souffrance et les revers
Comme un enfant de concubine
La dignité impériale n’est pas
Ce qui donne de la joie à un sage
La vertu qu’il tient du Ciel
Ne peut être ni diminuée ni augmentée
Les vertus de bienveillance, de justice,
D’urbanité et de prudence
Ont leurs racines dans le coeur
Leurs effets apparaissent sur le visage
Et dans la tenue des épaules
Sans qu’on l’en avertisse
Le corps comprend son devoir