Ton langage battement d’ailes
Ta langue source si précieuse
Vers le futur se dégage
En respirant pleinement
Ton présent cadeau
Tu n’es jamais que le courrier
Du vent et de son éventail
Le même qui a visité deux fois
Le miroir aux vérités
L’invisible cendre
Du chagrin trop profond
Tapisse ton coeur
Trop candide
La trompette de l’été
Suffira-t-elle à chasser
La paresse des mains d’hiver
Gourdes et engourdies