Ma 20 et fin des Ma

L’angoisse est nue ses ongles griffus vers le ciel
Elèvent la lampe vespérale qui ne brille plus
Le rêve est incendié par le noble phénix
Résurgence d’espoir condamnée à périr
A se réduire à une amphore funéraire
Dans un recoin du grand salon vide
Bibelots immobiles tentures figées
Car le maître de maison tarde à revenir
De son séjour sur les rives du Styx
Il se réduit à un objet dont seul le néant s’honore
L’or n’agonise jamais La croisée est vacante
L’homme réapparait enfin nu et jeune
Accompagné de sa seule jeune femme Licorne
Elle rue et hennit le feu passe ses narines
Naguère défunte nue dans l’ennui défini par le cadre
Tout explose Pour combien de temps ???