Une famille royale disposait de trois épées
Que nul ne voyait jamais
On disait que l’une était invisible
Qu’on ne voyait de l’autre qu’un reflet
De la troisième qu’une ombre le jour
On disait que l’une sans qu’on sache laquelle
Etait d’argent la deuxième de bronze
La troisième d’acier
Le château fut attaqué les épées surgirent
Les assaillants furent terrifiés
Le château ne fut jamais plus attaqué
On ne revit jamais les épées
Pour autant qu’on les ait vues