Un singe assez pourvu de malice et d’orgueil
Avait pour coutume de flatter les gens en leur présence
Et de les dénigrer en leur absence
Un écureuil devenait un exemple d’élégance et d’adresse
Tandis que le chat n’était plus qu’un pauvre vieux matou
Tout juste bon à se lècher
Ou bien le chat était un miracle de finesse
En comparaison avec l’écureuil, cette tête à l’envers, ce petit freluquet
Un jour que notre singe s’en donnait à coeur joie sur le chat
Celui-ci survint à son habitude
Avec des pattes de velours sur des tapis de soie
Il garda son calme et proposa au sapajou
De poursuivre son manège
Maintenant éventé