Déjà enfant je ne voulais pas
Suivre les voies communes
Spontanément je préférais la montagne
Et ses aspects les plus sauvages
Rustre je suis pour toujours
Ormes et saules m’ombragent
Pêchers et pruniers ornent ma cour
Aujourd’hui je ne dis rien de mes animaux
De ma maison on ne voit pas le bout du village
Un chien aboie un coq chante
Mon seuil n’invite pas au chaos
Je vis à mon loisir dans des pièces vides