A la campagne autrui est souvent absent
Le soleil est blanc à ne savoir qu’en faire
Ma chambre est libre de la poussière
De mes pensées
Notre silence se rompt à l’auberge villageoise
Nous parlons entre autres chanvre et muriers
Chanvre et muriers grandissent gratuitement
Avec eux grandit ma terre
Mais la venue du givre m’inquiète
il réduit mon champ à des herbes folles