Le vent traverse les joncs
La pluie de lune inonde notre lac
La rameuse et l’oiseau d’eau
Rêvent de concert
Les grands poissons virevoltent
Comme des renards surpris
Les grottes des femmes sont magiques
Au fond de la nuit règne l’ignorance
Qui joue avec son ombre
Le reflux découvre les corps
Ourlés de lave froide
Comme une araignée la lune
S’accroche à nos saules
La vie soudain se mue en mélancolie
Ses instants bruts sont purs
Il sont si vite évanouis
Au chant du coq s’envolent les oiseaux
Où est l’écho ?*
*S Tp 225