Mon coeur est lune
Pure transparence automnale
Il n’est rien à quoi je puisse la comparer
Je gravis le chemin
Le chemin d’ici qui n’a pas de fin
Les ravins peu profonds débordent d’éboulis
Les ruisseaux sont noyés sous la verdure
Les mousses sont glissantes
Pour se parler les pins n’attendent pas le vent
Qui veut fuir avec moi les soucis du monde ?
S’asseoir avec moi sur un nuage blanc ?