La mer au matin m’enivre
Je porte ce soir un habit rouge
Je brise une branche
J’en fais un bâton
Je balaie le couchant
Si le givre me griffe le visage
Je pénètre l’infini qui tournoie
Je traverse l’ultime blancheur
Pourquoi retournerais-je au pays ? *
* LP 179