Il existe un monastère du Vide resplendissant
Escorté par son ermitage
Eléphants et dragons y sont les bienvenus
Dans la montagne de rocaille un col y mène
A mi-hauteur au joint des parois bleues
On peut aimer le loisir
Je l’apprécie malgré tout
Rien n’est plus pur que le vol d’un oiseau
Le repos est paisible ailleurs
Sous les arbres en fleurs
Entre les îles de bambous les propos sont élevés
Loin des livres en poussière il n’y a plus que le vide
Le vide qui ne resplendit pas
Je suis bien d’ici *
* M Hj 243