Ta minceur s’incruste mal dans la fenêtre
Le paravent se replie sur ta chaleur
Ta couche ivoirine fleure la ciboulette
Ce matin ta flute fine pleure
Ce soir ton vin sera parfumé
Les gardénias explosent sur ta terrasse
Calligraphe captive de la cour
Ta plume de cygne fouille l’épaisseur de l’encre
Tu vis de la couleur des arbres
Une étoile pend au saule
Ta soeurette chérie trimbale ta traîne
Ta flute varie sur un thème ancien
Mon ressentiment rase les cimes
Les canetons sommeillent sur l’étang
Les demoiselles d’honneur dorment