La neige emplit le lac après les brumes
Les maisons s’éclairent et s’éteignent
L’eau des cascades révèle la montagne
Les oiseaux s’appellent en ce jour de fête
La Voie est une vraie joie
Le chemin serpente au mont de précieux nuages
Qui construirait un refuge dans cette solitude ?
La montagne n’est plus solitaire
La maison de bambou a des fenêtres de papier
Les visiteurs dorment sur des coussins de jonc
La route est longue et froide
Tout se confond
Seul un aigle plane
Errer à l’abandon fut ma joie
Le retour me surprend comme un rêve évanoui
Comment restituer un paysage perdu ? *
* S Tp’ 59