Tu t’en vas en montant au bleu des nues
Ici les monts et les nues se séparent
Je le dis à l’ermite aux vêtements mouillés de larmes
Le soleil passe le col du couchant
Les torrents s’éteignent
Les pins et la lune animent la nuit
Le vent et la source comblent l’ouïe de pureté
Les bûcherons rentrent Les oiseaux sont flous
Le fils prodigue cherche un refuge pour la nuit
Le luth esseulé attend sur le sentier des lichens