A mi-flanc du vert abrupt
L’homme de silence séjourne secrètement
La cour en haut est vide d’eau et de rochers
Le ravin en bas ne conduit à rien
Les lunes vieillissent
Ma canne se retourne Je rentre à la cabane
Un aboi de chiens le tumulte de l’eau
Les fleurs de pêcher rougeoient après la pluie
La cloche se tait au milieu du torrent
Les bambous sauvages déchirent la brume
La cascade de jade est à son sommet
Nul ne sait où l’ermite est parti
Seuls les pins partagent ma mélancolie *
* M Hj 33