A l’occident ma mère n’a plus de vin
J’ai fini mon repas
Certes ce ne fut pas un festin
Que démêler du tien du mien ?
Nul ne peut le monter
Seuls les poneys obéissent aux barbares
Il disparaît emportant l’art
De dresser les dragons
La nuit étouffe sous le givre
La bise fend les os de l’étalon
Le théâtre est ouvert
Nous nous y réfugions
Où chercher un autre héros ?
Le destrier royal lutte fourbu
En plein midi par les dunes de sel
Contre la poussière et le vent
Il écrasera bientôt un bataillon
Contre un tas d’or je troquerais
Les os de cet étalon
Il soumettrait les tigres
Un beau matin il surgira du ravin
Vous le verrez voler dans les nuages