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Nul n’en voulait à son armure
Il rattrapait les tourbillons
Qui aurait redouté la longueur de ses dents ?
L’acier blanc crache les épis

Bondirait-il par dessus les monts ?
Pur sang sans doute
A quoi bon être quasiment sublime
Si l’on ne peut trotter dans une petite rue ?

On voudrait un infatigable coursier
Contemplons d’abord l’éclat dans ses yeux
Halte la cravache ! Honnis les bravaches !
Qu’on les bannisse dans mon désert !

Coursiers suant le sang
Jadis tintants retentissants
Quand ils galopent sur la mer
Les braves gens ne voient que des mules

Un empereur songe à l’immortalité
L’or qu’il brûle part en fumée mauve
Dans ses écuries les chevaux de chair et d’os
Ne peuvent s’envoler au ciel
Ainsi se terminent nos cavales *

* Tl 205