Je me garde des banquets littéraires
Dans le bois des hallebardes peintes
Le repos de la paix fige l’encens
La tempête s’approche
La mer n’est pas loin
Je flâne à la fraicheur de l’étang
Mon ennui se dissipe
Les hôtes de marque peuplent le pavillon
J’habite un lieu respectable
Je mange à table
Quand le principe apparait tout se disperse
L’essence n’est réelle que dans l’oubli des formes
A chaque saison ses interdits
Ses légumes et ses fruits
Hochons la tête et vidons nos verres
Remplissons-les et écoutons
Ecoutons l’or et le jade de vos poèmes
Nos âmes sont joyeuses
L’esprit plane au vent
L’histoire littéraire culmine
On remarque des foules de lettrés accomplis
Ce domaine exubérant doit peu à l’argent *
* W Yw 145