L’acier blanc crache les épis
La nuit étouffe sous le givre
En ce désert le sable semble neige
Entre les pins la lune éclate de blancheur
Les roseaux ondulent au passage du pêcheur
Jusqu’à l’oubli du temps
L’homme est sans forme dans la montagne vide
Les nuages blancs enroulent au bleu du mont
Je ne saurais vous dire vivre
Il est un chant à hurler
Je chevaucherais un tigre jusqu’au bout du monde
Le dragon entonne le chant d’une atroce beauté
Ses larmes agrandissent ses yeux ivres