Un voile bleu nous ombre
Le dormeur de l’aube est bien là
L’esprit n’est pas transparent
Je suis ivre sous les fleurs
Un pêcheur s’éloigne dans les roseaux
L’ivresse est publique Oublions les principes
Je sais la fin du savoir et du moi
Solitaire je suis mon seul maître
Je laisse dériver la barque de ma vie
Je laisse à la terre et au ciel le soin de muer
Sous la lanterne ronde de la lune
Seul un chemin oblique s’enfonce dans le bois