Le fleuve fracture la porte du ciel
Les rives bleues et vertes se défient
Une voile solitaire sort du soleil
Les singes de la nuit se lèvent dans un cri
L’écho du vent l’écho de l’eau
L’échec du vent l’échec de l’eau
L’ami s’en est allé Il ne reste plus que le fleuve
A l’infini du ciel
Je prends congé quand le soleil se couche
Mon maitre assis pour méditer
Constate que rien ne nait
Sur le fleuve pur la lune est humaine
La transparence appartient à l’esprit
Mon sommeil profond ne connait pas l’aube
Les trilles des oiseaux entourent le dormeur
Je suis le réel et la fleur qui s »arrose