Nulle part je n’habite
Je dors sur ma couche d’absolu
Prenez vos précautions
Pour me réveiller
Le plus souvent je fais sans faire
J’agis sans agir
Je joue
Si l’océan se couvrait de fiers navires
Nos esprits ne se rencontreraient pas
Il y a l’éveillé et l’endormi
L’ordinaire et l’extraordinaire
je ne sais pas faire le tri
Si l’un d’eux travaille et l’autre mendie
Les deux rient
Tout ceci tant qu’il n’y aura pas de muriers sur l’océan
Je ne me lasse pas de l’ineffable de l’ineffable