Ta voix est la rosée ta bouche est une griotte
Le progrès ne l’emporte pas toujours
Ton ciel épuise la nuit
L’étang est constellé d’algues nouvelles
N’ouvre pas ta cage
Les fleurs piétinées poussent les traces de renarde
Jusqu’aux murets
Le soir ta flute pleure dans les tentures
Le vin parfume nos gosiers
Tu offres du grain à ta mélancolie
Calligraphe à jamais captive de la cour
Tu vis de la couleur des arbres