Je passe la nuit avec un ami
Pour chasser la tristesse de mille ans
Nous boirons bien cent pichets
Dans cette belle nuit nos propos sont purs
La lune lumineuse ne nous laisse pas dormir
Nous nous allongeons saouls sur la montagne déserte
Le ciel pour couverture la terre pour oreiller
Ivre au pavillon des papillons
Mon bonnet de travers sans doute
Qui m’a aidé à monter à cheval ?
Je ne me souviens pas d’avoir descendu l’escalier *
* Le vin et l’ivresse