Un gentil moine s’est retiré en automne
Sur le mont de la marmite renversée
Il n’est toujours pas de retour au printemps
Les pétales des fleurs sont tombés
Les oiseaux chantent fort mais confusément
Un torrent à ta porte une montagne à ta fenêtre
Je comprends ton silence serein
Au milieu des gorges torrentueuses
Que sait-on du désordre des hommes ?
Je regarde au loin les nuages sur la montagne vide