La forêt peinte sur le paravent
M’abrite de la lumière du jour
Quelques bâtons d’encens dense
Soignent mon mal aux cheveux
Comment comprendre qu’à la tombée du soir
J’ai à nouveau envie de boire ?
De l’autre côté du mur
Crie le marchand ambulant
La pluie fine et le vent oblique
Créent un petit froid
La troupe légère des saules éparpillés
M’ouvrent l’éclaircie sur la plage
La rivière limpide rejoint le fleuve au flot immense
Dans ma tasse de thé de midi
Flottent écume neigeuse et fleurs laiteuses
Je déguste une salade de laitue printanière
Seules les joies frugales valent la peine