Le tao se savoure
Je claque des dents en me levant le matin
Dans la cour silencieuse à l’automne
Le soir je brûle de l’encens
Je suis assis méditant face la fenêtre sombre
Je me remémore les histoires d’immortels
Un rouleau qui m’enseigne le coeur du Bouddha
j’ai bien compris que les phénomènes sont illusoires
Qu’innombrables sont les humains recouverts de poussière
Je regrette les mauvaises habitudes qui traînent encore
J’aime réciter des poèmes badins
J’adore écouter de la cithare