J’ignore où se trouve le monastère du parfum accumulé
A peine quelques milliers de pas et déjà
Je pénètre dans les nuages au milieu des pics
Sur le sentier bordé d’arbres antiques
Je ne croise personne dans la montagne profonde
Une cloche sonne on ne sait où
La source susurre entre les grands rochers
La lumière du soleil se refroidit à travers les pins verts
Le lac est désert au crépuscule
Le dragon venimeux se laisse apprivoiser
Dans la quiétude contemplative