Le thé de ce pays est suprême
Celui du sommet caché est unique sublime
En un endroit bénéfique le printemps est précoce
Au milieu des grandes branches
On recherche les bourgeons pas encore éclos
Les sépales pourpres tombent en écailles légères
On étuve à feu doux
On moud on obtient une fine poussière
On fouette avec précaution la neige poudreuse
Une gorgée on avale le fleuve céleste
Le sommeil est chassé Une pureté de givre
Pénètre jusqu’aux os
Mon corps s’élève comme dans un battement d’ailes *
* Le thé