La journée d’été est belle La soirée aussi
A la fenêtre de l’est la chaleur s’est dissipée
A la porte du nord le vent apporte sa fraicheur
Une brume éparse monte du torrent
Au milieu des arbres étagés en rangées
Les feuilles sont vieilles déjà
Parmi les azalées des fleurs rouges s’épanouissent encore
Sur les lotus blancs les capsules d’automne débutent
Le cri d’une grue millénaire parvient à mon chevet
Les Cinq pics des vieux se reflètent dans ma coupe
J’avoue que de plus m’émeut l’empressement de l’hôte
A me retenir avec du poisson frais du riz fin
Et du vin à l’arôme intense