Ne riez pas J’ai construit ma hutte
Au pays des rizières et des poissons
Je vis à l’aise je n’ai rien à envier aux palais
je m’apprête à déguster du thé
Etuvé dans un four impérial
J’ouvre son emballage en bambou tressé
Je guette le frémissement de l’eau
Puisée à la meilleure source
La tenture tirée le sol balayé
Je brûle de l’encens
Là est ma richesse
Peut-être me comprenez-vous ?
Nul besoin d’un serviteur
Vêtu de la fourrure de martre dorée