Hc 105

Voilà le chant des bambous :
Ivre je m’allonge
Le froid me pénètre jusqu’à l’os
Il me purifie
Mon lit est en pierre
La natte en bambou est glaciale
il est difficile ainsi de rêver
La lune est claire
Le milieu de la nuit est silence
Un murmure commence
Je le prends pour le son de la pluie
Non c’est le bruit du vent