Hc 106

Par un jour d’été je rends visite à un vénérable
Je me rends en ce lieu enchanté
En pleine canicule
Le moine éminent est insouciant
Il a fait installer un jeu d’échecs
Dans un coin de bambous verdoyants
Le vent frais souffle là toute la journée
L’eau coule du pavillon voisin
Des nuages oisifs pénètrent dans le temple
A ce moment-là libéré de mes soucis
je m’échappe de la cage
De ce monde de poussière