Je m’amuse parfois assez souvent à vrai dire
A faire l’éloge des produits de mon pays natal
Ce petit paradis
Par étages les montagnes bleues
Encerclent pavillons et terrasses
Paysages et gens jouissent d’un grand renom
Les produits du terroir sont prodigieux
Les bourgeons moulus de thé surpassent le thé impérial
Les plats rehaussés de jeunes pousses de lys
Surpassent ceux de la terrasse du ciel
Les châtaignes d’eau perles étincelantes
Sont transportées par barges
Les arbouses flamboyantes pierres précieuses
Sont acheminées par porteurs
Les lys d’eau sont tendres et succulents
Les coeurs de palmiers cuisent à l’étouffée
Arrosés de vinaigre et de sauce de soja
Les pousses de gingembre
Sont mélangées au moût de vin
Les taros de la montagne encore humides
Sont rôtis dans la braise
J’en passe et des meilleurs
Le pinceau du vieux gourmet est faiblard
Pour une chose notée dix sont oubliées
J’arrête là Je ne parle plus de ces choses là
Je subsiste dans une allée à l’écart *
* La cuisine