Haut au milieu des pins un théier
Pins et théier sont malingres
Même les ronces s’acclimatent mal
Sous le couvert sombre les branches s’enchevêtrent
A cent ans le théier est chétif
Ses bourgeons pourpres ne sont pas longs
Mais ses racines éparses
Sont pleines de vie
je le transplante sur le mont de la Grue blanche
La terre est ramollie après la pluie printanière
Il grandit déjà Ses premiers bourgeons sont en becs d’oiseau
Rien ne peut être comparé à une gorgée de ce thé
Son goût est issu de mon jardin *
* Le thé